mercredi 26 juillet 2017

Petit bilan en chiffres et en quelques commentaires

1382 kilomètres de Tarifa au cabo de Penas, 22200 mètres de dénivellation, 62 jours de marche

Avec une impérative évidence, nous savions dès le retour de notre expérience nomade de 2012 que nous repartirions sur d'autres chemins pour y retrouver ce plaisir quotidien, cet immense sentiment de liberté qui nous donnait des ailes.
Pour notre nouveau périple, l'Espagne allait nous offrir des terres inconnues et une langue à perfectionner.
Nous avons consulté les cartes, cru avec conviction à toutes les promesses qu'elles nous faisaient imaginer et nous y avons tracé un itinéraire du sud vers le nord. Puis, au rythme lent de la marche, pas à pas, patiemment, nous avons déroulé notre fil conducteur : relier la Méditerranée à l'Océan Atlantique. D'étape en étape, de région en région, nous avons fait connaissance avec le pays. Nous avons traversé ses paysages, rencontré ses habitants, découvert son mode de vie. Chaque jour, nous avons accumulé les souvenirs et, peu à peu, nous nous sommes chargés de toute leur richesse. Enfin, parvenus au bout du territoire, sur le haut promontoire du cabo de Penas qui fend les eaux océanes, nous nous sommes arrêtés.
Face à la mer scintillante, sous les premiers rayons d'un soleil inespéré, une vague déferlante d'émotions variées nous a inondé le cœur :
la légitime fierté d'avoir atteint le but
la reconnaissance pour nos corps qui ont vaillamment tenu le coup
l'intense bonheur d'avoir vécu ces journées successives de découvertes

Alors, oui,
rien que pour cet instant magique de l'accomplissement d'une aventure
rien que pour vivre à nouveau ces enivrantes sensations
nous serions prêts à repartir sur les chemins d'une éternelle itinérance !